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PAM et PPS dénoncent une campagne électorale monnayée par le RNI: Le «no comment» d’A. Akhannouch…

Les leaders du PAM et du PPS ont eu le courage de mettre à l’index le RNI pour avoir inondé d’argent la campagne électorale en cours. Si le PJD évoque le phénomène, il n’a pas osé faire des reproches au RNI. Le RNI a démenti ces allégations et son leader a refusé de « commenter » l’affaire.

C’est auprès de l’AFP que Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM) a désigné, jeudi, le Rassemblement national des indépendants (RNI) comme responsable dans le déversement massif de l’argent dans la campagne électorale. Il a notamment accusé la formation rivale d’Aziz Akhannouch d’«inonder la scène politique avec de l’argent». Le chef du Parti du progrès et du socialisme (PPS) aboutit à la même conclusion. Nabil Benabdellah a en effet mis à l’index le RNI qui,assure-t-il, a donné«des sommes d’argent, à la vue de tous, pour attirer les candidats d’autres partis».
Le Parti de la justice et du développement (PJD) n’a pas nommé de formation politique, mais il a dénoncé, mercredi dans un communiqué,«l’utilisation obscène de fonds pour attirer les électeurs et certains superviseurs des bureaux de vote».
Incriminé, A. Akhannouch n’a pas souhaité « commenter», pour l’AFP, ces allégations officiellement «rejetées» dans un communiqué du RNI.
La joute promet de persister d’autant que l’Association marocaine de protection des biens publics (AMPBP), a saisi la présidence du ministère public pour que la justice auditionne Saâd Eddine El Othmani, Chef du gouvernement et secrétaire général du parti islamiste, N.Benabdellah (PPS) et A.Ouahbi (PAM) concernant leurs déclarations relayées par les médias depuis la fin août.
La requête de l’ONGse base notamment sur des déclarations de S.E. El Othmani, selon qui le budget alloué aux campagnes électorales des différents candidats serait distribué à volonté, au point qu’«il pleuvrait de l’argent».
«De telles déclarations portent préjudice à la transparence et à la crédibilité des élections, de même qu’aux valeurs constitutionnelles qui consacrent la probité et la concurrence digne» et surtout qu’elles viennent du Chef du gouvernement, «appelé en vertu de la Constitution à veiller à toutes les procédures et les conditions du bon déroulement du scrutin», selon l’ONG.

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