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Participation à la majorité gouvernementale : Istiqlal et USFP favorables

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Après le PAM, le PI comme l’USFP ont affiché leurs ambitions d’être de la partie aux côtés d’Aziz Akhannouch, chef de gouvernement désigné par le Souverain. Les contours de la majorité devant aller au charbon se précisent. Même si les socialistes se sont déclarés peu favorables à gouverner avec le PAM.

Le Conseil national du parti de l’Istiqlal (PI) a donné son aval, samedi, pour participer au prochain gouvernement.
Dans un communiqué sanctionnant les travaux de sa session extraordinaire, tenue en mode virtuel, le conseil national a précisé que son approbation et son soutien à la participation du parti au prochain gouvernement interviennent en réponse à l’offre que le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, a faite au parti.
A cette occasion, le Conseil national a délégué le secrétaire général du parti, Nizar Baraka, aux côtés des membres du Comité exécutif, pour gérer les négociations relatives au prochain gouvernement, insistant sur l’impératif de former un gouvernement fort, homogène, solidaire et capable d’opérer le changement auquel aspirent l’ensemble des Marocains.
La décision du Conseil intervient en harmonie avec la volonté commune des Istiqlaliens de contribuer à bâtir un Maroc fort, démocratique, moderne et solidaire, d’adhérer à la nouvelle génération des grands chantiers conduits par le Roi, de mettre en œuvre le Nouveau modèle de développement et le projet de généralisation de la protection sociale, d’accélérer la régionalisation avancée et de réduire les disparités sociales et spatiales, en plus de promouvoir la classe moyenne.
Après la succès du Royaume dans l’organisation des échéances électorales, malgré les contraintes liées à la pandémie et à ses retombées, «nous sommes au prélude d’un horizon politique et institutionnel nouveau, dont nous constituons une partie à part entière par la force des choses et par la force des urnes», a déclaré Nizar Baraka, secrétaire général du PI qui a raflé, aux dernières législatives, 81 sièges.
Du côté des socialistes dont la moisson électorale n’a été que de 35 sièges au parlement, Driss Lachkar, Premier secrétaire de l’USFP, a déclaré dimanche que « la position de l’USFP, si l’on se réfère à son score électoral, sa référence, son programme, sa force politique, ses relations et alliances, passées et présentes, est de faire partie du pouvoir exécutif en cette étape ».
Dans son discours d’ouverture du Conseil national, le premier secrétaire de l’USFP a relevé que le parti, « au vu des voix qu’il a récoltées, ses référentiels, son programme, sa force politique, ses relations et ses alliances au passé comme à l’heure qu’il est, doit faire partie du pouvoir exécutif en cette étape ». Toutefois, il a précisé que la participation à la future coalition « ne tient pas uniquement aux résultantes de l’opération électorale, mais se rapporte à la présence d’une offre claire et détaillée faite par le chef du gouvernement désigné, à qui nous renouvelons nos félicitations pour la confiance royale, laquelle définira notre position finale ». Avant de convenir que « les formalités lient cette participation avec l’offre que le Chef du gouvernement désigné présentera, et bien sûr il a ses propres estimations, et s’il y a d’autres estimations, nous les respecterons et notre position sera l’opposition ».
Lors du Conseil national, réuni, afin d’examiner et débattre de la place du parti dans la prochaine carte politique, à la suite des résultats des élections générales du 8 septembre, D. Lachgar a insisté sur la volonté de l’USFP d’accompagner la mise en œuvre de nouveau modèle de développement (NMD). « Compte tenu des résultats, notre place est au sein de l’équipe gouvernementale pour accompagner la nouvelle étape et la mise en œuvre du NMD, mais en même temps, nous sommes un parti démocratique et nous respectons la démarche démocratique, dans son esprit et sa forme », a-t-il relevé. Et d’ajouter que la force des socialistes réside dans le fait qu’ils celles-ci «n’ont pas peur de participer au gouvernement ou de basculer dans l’opposition. S’il participe (la parti de l’USFP Ndlr), il est loyal envers ses alliés, et ils le connaissent. Et si les choses vont dans une autre direction, sa devise est : le Maroc d’abord ».

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