#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Partition de Chypre : L’ONU rabroue le Président turc

Previous slide
Next slide

Le président turc avait plaidé pour la création de deux États séparés dans l’île – l’un chypriote turc, l’autre chypriote grec – et annoncé la poursuite de la réouverture de Varosha, une ville fantôme sous contrôle militaire, autrefois habitée par des familles chypriotes grecques.
“Le Conseil de sécurité exprime son profond regret face à ces actions unilatérales, qui vont à l’encontre de ses résolutions et déclarations précédentes”, estime le texte. Il réclame “l’arrêt immédiat de tous les changements opérés à Varosha depuis octobre 2020”, afin d’éviter toute action qui pourrait “provoquer des tensions sur l’île et nuire aux espoirs de trouver un accord”.
Trois jours de négociations et trois versions du texte avaient été nécessaire, assure le Cyprus Mail, pour aboutir à la déclaration finale, Nicosie ayant notamment obtenu que les dirigeants turc et chypriote turc soient clairement désignés dans le texte, “pour insister spécifiquement sur leur culpabilité”. Le quotidien chypriote ajoute que “le Conseil de sécurité a réaffirmé son engagement pour une solution durable, complète et juste, en accord avec les souhaits du peuple chypriote, et basée sur le principe d’une fédération bicommunautaire et bizonale assurant l’égalité politique” entre les communautés grecque et turque.
Les propos du président turc avaient immédiatement suscité de vives critiques, en Europe et aux États-Unis balayées, aussitôt, par l’intéressé, qui avait déclaré : “Nous ne tiendrons pas compte de leur avis, nous ferons ce que nous avons à faire”.
La Turquie a répondu vendredi à la déclaration de l’ONU avec la même défiance, le ministère des Affaires étrangères dénonçant des “critiques infondées” nourries par la “propagande grecque et chypriote grecque”, rapporte Anadolu.

Recommandé pour vous