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Pas de parade contre les missiles russes : Des rapports US pointent les défaillances défensives

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Un rapport américain publié par le Centre d’études stratégiques et internationales a mis en garde que « les États-Unis ne sont pas prêts à se défendre au cas où ils seraient exposés aux missiles russes Cruise » dans une éventuelle guerre future avec la Russie.

Le rapport affirme que « les chefs militaires et les responsables politiques ont négligé de protéger les États-Unis de ces armes manœuvrables survolant à basse altitude ». Et ajoute qu’« au lieu de cela, ils ont versé des milliards de dollars dans des intercepteurs isolés qui protègent le pays des missiles survolant à haute altitude, et dans des systèmes mobiles pour défendre les forces déployées dans d’autres parties du monde. »

Le rapport pousse le bouchon plus loin en relevant « l’absence presque totale de défense antimissile nationale et de systèmes annexes de défense aérienne à plus grande échelle a créé un véritable problème de dissuasion. » Et indique que « les législateurs et les chefs militaires sont devenus de plus en plus préoccupés ces dernières années par une éventuelle attaque utilisant des missiles de croisière russes contre les États-Unis », notant que « contrairement aux ICBM, qui volent à des altitudes prévisibles, les missiles de croisière volent si bas que les radars ne peuvent pas les détecter. »

Par ailleurs, un rapport publié par le journal Foreign Policy a traité le même sujet, notant que « les nouvelles générations de missiles de croisière russes ont soulevé des interrogations au Pentagone, comme le missile aérien « AS-23A », dont le développement a commencé dans les années 1990, guidé par l’alternative russe au système de positionnement global (GPS), qui peut avoir une portée d’environ 3 000 milles, suffisante pour atteindre des cibles en Amérique du Nord depuis l’extérieur de la zone d’alerte précoce ».

Le rapport cité par le journal américain a affirmé que « les documents budgétaires du Pentagone indiquent que la nouvelle stratégie de défense nationale des États-Unis, qui est toujours en attente dans le département, mettra en évidence les menaces des missiles de croisière à longue portée de la Russie », notant que  « l’Agence de défense antimissile a alloué près de 14 millions dollars pour les essais de défense antimissile Cruise ».

La Maison Blanche avait demandé au Congrès US, en mars dernier, d’approuver un budget de la défense de 813 milliards de dollars pour l’année 2023, qui comprend une augmentation de 30 milliards de dollars par rapport au budget de l’année en cours.

Selon le journal Politco, l’augmentation sera de 4% du budget déposé en 2022, mais elle ne sera pas jugée suffisante par les républicains au Congrès, qui ont réclamé une augmentation d’au moins 5%.

Un haut responsable du Pentagone a déclaré que le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, avait déclaré au président Joe Biden qu’il « avait besoin de plus d’argent dans la planification budgétaire à long terme pour acheter plus de navires pour la marine et pour continuer à développer de nouvelles armes, telles que des armes de frappe de haute précision et accorder des primes aux troupes. Mais l’inflation a rendu cela difficile dans le cadre du plan actuel ».

La Maison Blanche a demandé 34,4 milliards de dollars pour la modernisation nucléaire, 24,7 milliards de dollars pour les programmes de défense antimissile et 27,6 milliards de dollars supplémentaires pour se défendre contre des missiles spatiaux et pour soutenir les efforts de lancement spatial en 2022.

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