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Pékin souffle le chaud et le froid : L’armée appelée par le Président à se préparer à la guerre

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Le président chinois Xi Jinping a réclamé « une grande concentration sur le développement de l’armée chinoise », notant que « Pékin doit préparer son armée à un conflit militaire à la lumière des menaces croissantes auxquelles le pays est confronté ».

Lors d’une réunion avec des chefs militaires, X. Jinping a souligné l’importance de « préparer très rapidement une armée forte pour faire face aux dangers qui menacent la Chine », affirmant que « le travail doit continuer pour renforcer la planification globale de la guerre et faire les préparatifs nécessaires à un conflit militaire ».
En avril dernier, l’armée chinoise a accusé les États-Unis de prendre des mesures qui « envoient un mauvais message et détruisent la stabilité dans la région », sur fond de l’entrée d’un porte-avions américain et de ses navires en mer de Chine méridionale.
En mars dernier, le président chinois a appelé l’armée à être constamment prête à affronter ce qu’il a appelé « l’instabilité » et à faire face à toutes sortes de situations complexes et difficiles, lors d’une réunion avec la délégation militaire à l’Assemblée populaire nationale chinoise.
Sur le plan diplomatique, la Chine a reproché aux États-Unis de«détruire la paix et la stabilité régionales» après le passage d’un destroyer de l’US Navy par le détroit de Taïwan. Il s’agit de la septième manœuvre de ce genre réalisée par la marine US sous Joe Biden.
Le destroyer USS Benfold de classe Arleigh Burke a traversé le détroit de Taïwan mercredi 28 juillet, a fait savoir l’US Navy dans un communiqué. Le ministère taïwanais de la Défense a confirmé ces informations, alors que la Chine a accusé Washington d’être «la principale source des risques sécuritaires»dans la zone concernée.
Alors que la partie américaine a tenu à souligner qu’il s’agissait de la septième manœuvre de ce genre réalisée depuis l’investiture du Président J.Biden, le porte-parole du commandement du théâtre de l’Est de l’Armée populaire de libération, le colonel Shi Yi, a reproché aux États-Unis de«détruire la paix et la stabilité régionales» et fait valoir que les forces chinoises étaient «déterminées à défendre la souveraineté nationale».
Précédemment, le journal d’État chinois Global Times a prévenu les alliés de Washington que la Chine pourrait se sentir obligée d’envoyer un message pour«défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale».Cet avertissement a été publié suite à l’entrée d’une flotte de la Royal Navy et de plusieurs alliés asiatiques, menée par le nouveau porte-avions britannique HMS Queen Elizabeth, dans le sud de la mer de Chine, zone revendiquée par Pékin.
En réaction, un porte-parole du ministère britannique de la Défense a indiqué que le porte-avions et son escorte«naviguaient légalement dans le sud de la mer de Chine, comme le fait un tiers de la marine mondiale chaque année» et s’est défendu de toute intention de provocation.
En mer de Chine méridionale, Pékin revendique de nombreux îlots inhabités aussi bien que des îles artificielles construites pour abriter des pistes d’atterrissage et des bases militaires. Les revendications chinoises se heurtent toutefois à l’opposition de plusieurs autres pays de la région.
En 2016, la Cour permanente d’arbitrage (CPA) basée à La Haye avait jugé que la Chine n’avait aucun«droit historique» sur cette mer stratégique. Or, Pékin préfère ignorer cette décision. Dans le même temps, la Chine n’a jamais renoncé à un éventuel recours à la force pour assurer une éventuelle unification avec l’île de Taïwan, considérée par Pékin comme son territoire national.

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