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Pétrole syrien convoyé vers l’Irak : Damas met à l’index Washington

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Le pillage du pétrole syrien par les forces américaines qui occupent le nord-est syrien aux côtés de milices kurdes des FDS se poursuit sans répit.

Citant des sources locales, l’agence syrienne Sana rapporte que les forces d’occupation américaines ont été vus en train de sortir un convoi comptant entre autres une trentaine de camions citernes remplis de pétrole syrien en direction du territoire irakien en traversant le poste-frontière illégal d’al-Walid.
Selon Sana, ces 30 camions citernes faisaient partie d’un convoi formé de 80 véhicules dont des camions couverts et des blindés US.L’agence syrienne n’a pas précisé depuis quel gisement le pétrole a été pillé.
Les forces d’occupation américaines ont établi une douzaine de bases illégitimes dans le nord-est syrien, dont certaines sur les champs de pétrole al-Omar et Koniko, dans la province de Deir Ezzor. Elles les contrôlent de concert avec les milices kurdes des Forces démocratiques syriennes qui sont devenues les collaborateurs des Etats-Unis depuis que ces derniers sont intervenus en Syrie pour combattre Daech. Après avoir été vaincu, Daech semble ressuscité de nouveau et les États-Unis sont accusés d’avoir contribué à leur comeback afin de justifier leur présence dans cette région syrienne. Elles sont accusées de transférer des prisonniers depuis les centres de détention tenues par la milice kurde vers leurs bases dont celle d’al-Tanf. Récemment, rapporte Sana, une mutinerie dans l’une de ces prisons, située dans le Lycée industriel contrôlé par les FDS, a eu lieu.
Toujours à Deir Ezzor, les forces d’occupation américaines ont enlevé un citoyen syrien dans une descente aérienne sur le village Mhaymidat au cours de laquelle elles ont aussi entièrement détruit sa maison et l’ont emmené vers une destination inconnue.
Drones israéliens
En parallèle, l’armée israélienne a annoncé, dimanche, avoir perdu un drone Skylark, utilisé principalement pour des missions de reconnaissance, alors qu’il effectuait une «opération de routine» en Syrie. «Hier, un drone de l’Armée d’Israël est tombé sur le territoire syrien à cause d’une défaillance technique. Il n’y a pas de risque de fuite d’informations», a indiqué l’armée israélienne qui a lancé une enquête sur les causes de l’incident.
En juillet, au niveau d’al-Fara, au nord de Naplouse, un autre drone israélien avait été perdu lors d’affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes. L’armée a aussi expliqué ce crash par une défaillance technique, alors que l’agence de presse israélienne Shehab News affirmait que le drone avait été abattu.
Israël envoie régulièrement des drones pour des missions de reconnaissance et des frappes contre le Hezbollah qu’Israël accuse de déployer des missiles et roquettes dans les quartiers résidentiels pour viser des citoyens israéliens.
En mai, un drone israélien a attaqué un véhicule qui transportait des membres du Hezbollah près de la ville libanaise de Hermel, à proximité de la frontière syrienne, selon la chaîne de télévision Al Hadath. Le site d’actualités libanais Naharnet a, de son côté, indiqué que la frappe avait visé un convoi transportant des munitions en Syrie où des combattants chiites soutiennent l’armée gouvernementale. Ni les autorités libanaises ni le mouvement Hezbollah n’ont commenté ces informations.
Le 24 avril, l’incendie déclaré à bord d’un pétrolier au large de la ville syrienne de Banias serait dû à une attaque de drone présumée depuis les eaux territoriales libanaises, a indiqué le ministère syrien du Pétrole. D’après la chaîne de télévision Al-Mayadeen, Damas supposait qu’il s’agissait d’un drone israélien.
Le 22 avril, le commandement syrien a fait état d’une frappe israélienne contre Damas, qui avait fait quatre blessés. Tsahal a répondu que sa frappe était une réponse au tir d’une roquette qui était tombée non loin du centre de recherche nucléaire israélien de Dimona, dans le désert du Néguev.
Début février, un drone israélien a essuyé des tirs antiaériens lors d’une opération dans le ciel libanais. L’aéronef n’a pas été touché et a poursuivi sa mission, selon l’armée israélienne.

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