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Police citoyenne : La culture des droits humain au centre de l’action, rappelle A.Hammouchi

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La Sûreté nationale a célébré, lundi 16 mai, le 66e anniversaire de sa création. A cette occasion, Abdellatif Hammouchi, Directeur Général de la Sûreté Nationale (DGSN) et Directeur Général de la Surveillance du Territoire (DGST), a rendu hommage, dans une lettre d’orientation, aux éléments de ce corps qui ne cessent de faire preuve, au quotidien, d’un sens élevé d’engagement et d’un esprit de sacrifice au service de la sécurité de la patrie et des citoyens.

Abdellatif Hammouchi a indiqué à cette occasion que la célébration de la création de la DGSN va bien au-delà des dimensions de la commémoration d’un anniversaire ou encore du lien entre une histoire glorieuse et un avenir prometteur, mais constitue une occasion annuelle pour procéder à une auto-évaluation des réalisations accomplies au service des questions sécuritaires de la Patrie et des citoyens, prospecter les projets, relever les défis et aplanir les contraintes. Et de rappeler quelques concrétisations au cours de l’exercice passé, précisant que «la DGSN a veillé à poursuivre l’effort d’appui aux mécanismes de répression du crime et de renforcement de la dimension préventive de la police de secours, à travers la généralisation des brigades antigangs et des brigades régionales des artificiers au niveau de plusieurs commandements». Il a également indiqué que «La salle de pilotage et de coordination à la préfecture de police de Casablanca a été également mise en place et les laboratoires de police ont été améliorés de sorte à mettre les sciences et techniques digitales ainsi que les nouvelles technologies au service de la justice et des investigations pénales». Une mise à niveau en conformité avec son temps et les valeurs de la DGSN. Il a souligné, à cet égard, que les services de la DGSN ont réalisé «une grande avancée en matière de consécration et de consolidation de « l’identité numérique », qui fait partie des fondements de la transition numérique voulue par le Maroc, (…) ce qui a un impact positif sur le citoyen que ce soit pour établir la preuve d’identité à distance ou garantir la sécurité des transactions et des documents ».

Le patron de la DGSN a affirmé , en outre, que « la moralisation de l’institution sécuritaire n’est pas un simple slogan de circonstance, et ne se traduit point en des mesures et initiatives isolées, mais s’érige bel et bien en mode de gouvernance durable et en choix institutionnel immuable et systématique, en étroite corrélation avec la forte volonté de l’État de lier la responsabilité à la reddition des comptes et de mettre fin à l’ensemble des crimes de corruption financière ». Dès lors, la DGSN s’engage, avec une détermination infrangible, à « poursuivre les mesures d’audit, de vérification et d’enquête sur toutes les irrégularités éventuelles, et au sujet de l’ensemble des dénonciations relatives à la corruption financière », a-t-il assuré, notant que « la DGSN est convaincue que la gouvernance, la moralisation et la corrélation responsabilité-reddition des comptes sont la voie la plus efficace et le meilleur moyen pour développer le service public de la police et le doter de la capacité à relever les défis sécuritaires accélérés ».

Après avoir mis en avant le lien entre l’action de la DGSN et celle des institutions garantes des droits et des libertés des citoyens, après que le législateur ait conféré à ses fonctionnaires de nouvelles prérogatives régissant plusieurs libertés dans le cadre de la loi, A.Hammouchi a indiqué que « la Direction générale a veillé à prémunir ses mesures par une série de formalités et de garanties outre celles prévues par la loi en vue de s’assurer de leur mise en œuvre dans le cadre de la loi et loin de tout abus ».

Plus, il a souligné à cet égard que « la consécration de la culture des droits de l’Homme au sein de la fonction sécuritaire ne s’est pas limitée uniquement à « l’humanisation des mesures préventives prévues par la loi », mais également à travers la formation des cadres de police et l’éducation aux droits de l’Homme, pour que les membres de ce corps puissent s’approprier cette culture de servir le citoyen et d’appliquer d’une manière saine et rigoureuse la loi sans manquements ni excès ». Assurant que « la DGSN demeure très attachée à défendre les fonctionnaires de police et à activer les mécanismes du principe de protection de l’Etat, contre toutes les agressions physiques et verbales qu’ils subissent lors de l’exercice de leurs fonctions, à condition que leurs interventions s’inscrivent dans le cadre de ce qui est permis par la loi ».

Il a indiqué, la DGSN œuvre à développer et à diversifier ses approches de communication, et à raffermir son ouverture sur l’environnement sociétal, institutionnel et de service public, car consciente de que la communication est un prélude essentiel pour consacrer la transparence et renforcer la police citoyenne. Il s’agit également d’un pilier solide pour informer et dissiper les fake news et les rumeurs, devenues désormais une menace sérieuse faisant partie des défis découlant des nouvelles générations des guerres non conventionnelles. Enfin, il a réitéré ses remerciements et sa considération à l’ensemble des membres de la DGSN.

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