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Pollution atmosphérique à Kénitra : La centrale thermique de l’ONEE à l’index

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Face à l’inquiétude suscitée par la pollution atmosphérique dans la ville de Kénitra, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a finalement réagi. En priant l’ONEE, entreprise étatique qui s’implique dans plusieurs actions liées à la sauvegarde de l’environnement, de réduire le volume des émissions de la station thermique opérationnelle dans la capitale du Gharb.

Dans le but d’éclairer l’opinion publique au sujet de la pollution causée par la poussière noire dans la ville de Kénitra, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a indiqué, jeudi, que le Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution (LNESP), en coordination avec les autorités locales, a mobilisé une unité mobile, équipée avec des outils spéciaux pour l’observation de cette poussière et surveiller ainsi la qualité de l’air dans la ville.
Dans son communiqué, le département piloté par Leila Benali a expliqué que la mobilisation de cette unité mobile pour surveiller la qualité de l’air dans la ville de Kénitra, se fait « à l’horizon de la préparation d’un rapport technique qui sera soumis à la commission provinciale pour lui permettre de prendre les décisions et mesures nécessaires conformément aux dispositions en vigueur ».
Le ministère a également mentionné que, selon les résultats de l’évaluation de la qualité de l’air au titre de l’année 2021 dans la ville de Kénitra, l’indice de qualité a été évalué en général, au cours des dix premiers mois de 2021, comme « bon » et « très bon » selon la classification en vigueur, alors qu’il a été noté au cours des mois de novembre et décembre 2021 comme «bon » et « moyen ».
Néanmoins, la même source a indiqué que « quelques excès ont également été enregistrés en ce qui concerne les particules en suspension (PM10) et le dioxyde de soufre (SO2), mais sans dépasser le seuil d’alerte (niveau de concentration pouvant présenter un danger pour la santé humaine)», relevant que « la concentration des gaz CO2, dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et le dioxyde de carbone (CO), reste inférieure aux normes maximales approuvées ».
Concernant la centrale thermique de Kénitra, qui comprend des unités thermiques et gazières d’une capacité de 600 mégawatts, le ministère a précisé que « son exploitation se fait à titre exceptionnel et pour une durée limitée suite à une décision de l’Office national de l’électricité et Eau potable (ONEE), dans le but d’installer le réseau électrique en cas d’urgence (maintenance ou arrêt des centrales principales)», souligne la même source.
Tout en rassurant sur la conformité du carburant utilisé par la centrale thermique aux normes nationales, le ministère a également souligné que son processus de combustion est surveillé en permanence afin de réduire le volume des émissions, notamment lors du redémarrage de la station, notant que les équipements de la centrale sont soumis à des « procédures de maintenance, dans le but de réduire le volume des émissions ».
Pour conclure, le ministère de la Transition énergétique a appelé l’ONEE à prendre toutes les mesures afin de réduire le volume des émissions de la centrale thermique de Kénitra, en attendant son arrêt définitif dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la transition énergétique.

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