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Présidentielles en Libye : Sans le clan Kadhafi…

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Seif al-Islam Kadhafi, fils de l'ancien dirigeant libyen, a vu sa candidature à la prochaine présidentielle prévue le 24 décembre prochaine rejetée. La Haute commission électorale (HNEC) évoque notamment une incompatibilité juridique.

La candidature de Seif al-Islam Kadhafi à la prochaine élection présidentielle libyenne a été rejetée, selon un communiqué publié mercredi par la Haute commission électorale (HNEC). La HNEC a rejeté la candidature du fils l’ex-dirigeant libyen ainsi que 24 autres sur la base de plusieurs textes de loi ainsi que de lettres qui lui ont été adressées par le procureur général, le chef de la brigade criminelle de la police et le président de la Direction des passeports et de la nationalité rapporte l’AFP.
«Les noms mentionnés sont exclus de la liste préliminaire des candidats car ils ne remplissent pas les conditions requises et n’ont pas versé tous les documents nécessaires dans leurs dossiers», affirme la HNEC. L’instance a par ailleurs invoqué des articles de la loi électorale stipulant que tout candidat «ne doit pas avoir été condamné pour un crime déshonorant», et doit présenter un extrait de casier judiciaire vierge.
«Le candidat Seif al-Islam Mouammar Kadhafi a déposé sa candidature à la présidence de l’Etat libyen», avait annoncé le 14 novembre l’instance qui organise le scrutin, ainsi que les législatives un mois plus tard. «Il a soumis les documents de sa candidature au bureau de la HNEC à Sebha, complétant ainsi toutes les conditions juridiques requises par la loi numéro un relative à l’élection du chef de l’Etat, adoptée par le Parlement», avait-elle ajouté dans un communiqué sur Facebook, relayé par Reuters et l’AFP. Agé de 49 ans, il avait également reçu sa carte d’électeur d’un bureau de vote de Sebha, selon la commission électorale.
Capturé en novembre 2011 par un groupe armé à Zenten (nord-ouest de la Libye) peu après l’assassinat de son père, le fils Kadhafi avait été condamné à mort en 2015 à l’issue d’un procès expéditif. Le groupe le détenant avait refusé de le livrer aux autorités libyennes ou à la Cour pénale internationale, qui avait délivré un mandat d’arrêt international contre lui en 2011 pour des accusations de «crimes contre l’humanité». Il avait finalement été libéré en 2017pour ne faire parler de lui qu’en juillet 2021, évoquant dans un entretien avec le New York Times son souhait de concourir à la présidentielle afin de «restaurer l’unité perdue» de la Libye. Son pays a connu des années de guerre civile et de troubles politiques à la suite de l’intervention menée par l’OTAN en 2011. La Libye alors fracturée avait connu une seconde guerre civile entre le gouvernement d’entente nationale basé à Tripoli (reconnu par la communauté internationale) et le maréchal Khalifa Haftar.

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