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Pyongyang ne désarme pas : Essais balistiques continus…

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La Corée du Nord a lancé dimanche son plus puissant missile depuis 2017, assure Séoul. La cadence des essais nord-coréens est extrêmement soutenue en ce mois de janvier. C’est la septième fois depuis le début de l’année 2022 que Pyongyang effectue des tests de ses armes. Des essais qui sont perçus par Washington comme des provocations.

La Corée du Nord est montée d’un cran avec cet essai de missile balistique intermédiaire, un type de missile qui n’avait pas été testé par Pyongyang depuis 2017. Ce septième tir en un mois a été pris très au sérieux à Séoul, où le président Moon Jae-in a estimé que le voisin nord-coréen était proche de mettre fin à son moratoire auto-imposé sur les essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux.
Depuis 2018 et le début des négociations avec Donald Trump, le pays s’est abstenu de tester des missiles pouvant atteindre l’ennemi américain, mais la semaine dernière, Kim Jong-un a suggéré que son gouvernement pourrait reprendre ces types d’essais face à la politique « hostile des États-Unis ».
La Corée du Nord a su faire monter la pression à l’approche de deux événements clés : vendredi prochain débuteront les Jeux olympiques d’hiver chez son allié chinois, tandis que la Corée du Sud élira son prochain président le 9 mars prochain.
Ces essais peuvent viser à faire sortir de l’immobilisme une administration Biden plutôt timorée sur le dossier. Washington assure être prêt au dialogue, mais n’offre pas de réelles incitations à la Corée du Nord pour qu’elle s’assoie à la table des négociations.
Enfin, ces tirs à répétitions interviennent alors que l’économie nord-coréenne est en grande souffrance après près de deux ans de fermeture quasi-totale des frontières due à la pandémie.

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