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Rupture entre Alger et Rabat : Des partis marocains regrettent la décision algérienne

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Les chefs de plusieurs partis politiques ont déploré la «décision unilatérale et inappropriée» des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, jugeant nécessaire de préserver les liens historiques unissant les deux peuples frères.

Les dirigeants de des formations estiment que le contexte régional et mondial actuel exige, en revanche, des actions à même de rassembler les peuples de la région maghrébine autour des valeurs et des intérêts communs, pour avancer ensemble sur la voie du progrès et de la croissance partagée.
«Nous regrettons la position des dirigeants algériens de rompre les relations diplomatiques et de chercher par tous les moyens à déstabiliser le Maroc», déclare à la MAP Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (MP). Pour lui, les arguments avancés par les autorités algériennes pour justifier leur récente décision «sont dénués de toute crédibilité».
De son côté, Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), a souligné que la décision unilatérale du régime algérien est «une décision arbitraire et incompréhensible». En prenant une telle décision, l’Algérie se cherche par tous les moyens une échappatoire aux problèmes alimentant l’instabilité politique, économique et sociale dans ce pays maghrébin, a-t-il expliqué.
Dans le même ordre d’idées, Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a qualifié de «profondément regrettable» la décision algérienne. «Nous avons espéré que les dirigeants algériens répondent favorablement à l’appel royal, mais nous sommes loin d’être surpris par la posture algérienne», a-t-il relevé.
Mohamed Sajid, chef de l’Union constitutionnelle (UC), s’est dit pour sa part «étonné de la décision algérienne à un moment où l’on aspirait à tourner la page du passé dans la foulée du discours» du roi Mohammed VI. Pour le dirigeant politique, tourner le dos à une histoire commune multiséculaire à l’aune d’une décision unilatérale s’avère tant inopportune qu’inappropriée.
Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU) a quant à elle exprimé son regret quant à la situation actuelle, déplorant que les peuples du Maghreb tardent à voir se concrétiser le rêve d’un Grand Maghreb uni et démocratique.

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