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S. De Mistura à Washington : Avant de soumettre son rapport à A. Guterres

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Après sa tournée maghrébine, en janvier dernier, laquelle a englobé le Maroc, l’Algérie et ses camps de Tindouf, la Mauritanie et son escale en Espagne, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental était attendu jeudi à Washington.

Staffan de Mistura rencontrera Dans la capitale américaine, Antony Blinken, secrétaire d’Etat US, durant au moins une heure, indique le Département d’Etat. La rencontre ne sera pas suivie d’un point de presse des deux parties.
Ces entretiens précèdent le rapport que devra présenter S. De Mistura à Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, sur sa première tournée dans la région.
Pour rappel, A. Blinken avait joué un rôle déterminant dans la nomination d’un successeur à Horst Köhler, en mai 2019. Il a défendu la réactivation de ce dossier dès les premiers mois de sa prise de fonction à la tête de la diplomatie des Etats-Unis. Le chef de la diplomatie US a également convaincu le Maroc de lever ses réserves à la candidature de S. De Misutra à ce poste.

La médiation sous la loupe de Rabat

A Addis-Abeba, la diplomatie marocaine n’a pas manqué de revenir sur la question de la médiation. Les véritables parties impliquées dans des situations de conflit doivent assumer leur responsabilité, sans une véritable volonté politique chez ces parties, le succès de la médiation demeurera insaisissable, voire impossible à réaliser, a affirmé, mercredi, Nasser Bourita, lors d’une réunion ministérielle du Groupe des amis de la médiation de l’ONU.
«Malgré la légitimité unique que leur confère l’ONU, les médiateurs ne peuvent pas remplacer les véritables parties impliquées dans des situations de conflit», a souligné N. Bourita dans sa déclaration lors de cette réunion annuelle des ministres des Affaires étrangères du Groupe.
Par la même occasion, il a relevé que la légitimité unique de l’ONU dans la conduite de médiation «doit être sauvegardée face à la prolifération des initiatives qui, au mieux, affaiblissent les processus mandatés par l’ONU et, au pire, compromettent les chances de succès».
Le chef de la diplomatie marocaine a, par ailleurs, fait observer que Rabat s’est engagé dans plusieurs initiatives de médiation, y compris dans la région du Fleuve Mano, au Sahel, au Proche-Orient et en Libye, mû par son attachement indéfectible au règlement pacifique des conflits et sa conviction en la valeur de la diplomatie.
«Dans le monde post-Covid, la médiation gagnera en importance d’autant plus que les défis prennent de l’ampleur et deviennent de plus en plus complexes», a-t-il dit, ajoutant que les frontières entre les différentes phases de la prévention, de la gestion et du règlement des conflits vont continuer à s’amenuiser, les conflits prenant une allure plus complexe et multidimensionnelle.
Le ministre a également signalé que la médiation du 21e siècle doit être en mesure de compter sur les coalitions des États membres qui sont engagés à faire avancer l’agenda de la médiation en tant qu’outil de diplomatie préventive. Le Groupe des Amis sur la médiation constitue une solide plateforme pour partager les meilleures pratiques, défendre la centralité de l’ONU et promouvoir la vision commune pour l’avenir de la médiation, conclut-il.

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