#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

S. Raïssouni transféré à l’hôpital : Fini la grève de la faim…

Previous slide
Next slide
Soulaiman Raissouni, journaliste et ancien rédacteur en chef du journal Akhbar Alyaoum, a suspendu sa grève de la faim observée depuis 120 jours, rapporte lundi l’avocate Souad Brahma, membre de son comité de défense.

«Samedi, après avoir été transféré à l’hôpital pour recevoir des soins, Soulaiman a décidé de suspendre sa grève de la faim», à indiqué à la presse l’avocate, confirmant ainsi les informations relayées par des associatifs et des militants des droits humains sur les réseaux sociaux.
S. Brahma précise que cette décision a été prise samedi soir, après que S. Raissouni se soit blessé dans sa cellule. «Soulaiman avait accepté de suspendre sa grève à condition qu’il soit transféré à l’hôpital», rappelle l’avocate.
Dans une interview publiée lundi, l’un de ses avocats explique que le journaliste a pris cette décision pour répondre à l’appel de sa famille, ses avocats ainsi que des centaines de personnalités et d’instances nationales et internationales. «Ma décision est prise aussi après ma rencontre avec le directeur de la prison, le 3 août suite à la visite d’une délégation du CNDH, composée notamment du professeur Rachid Boutaib», ajoute-t-il.
Plus loin, S. Raissouni précise qu’il ne voulait «faire chanter aucune partie» pour sa libération en entamant cette grève de la faim. «Je voulais exprimer de façon spontanée l’injustice et l’oppression dont je suis victime et je ne disposais que de mon corps et mon âme pour exprimer le degré de mal qui m’a affecté avec ma famille et mon journal et qui impacte ma liberté d’expression. Je n’espérais que les conditions d’un procès équitable soient assurées, ce qui m’aurait conduit à l’acquittement», indique-t-il.
Le journaliste a été jugé coupable, début juillet, d’agression sexuelle par la chambre criminelle de première instance de Casablanca et condamné à 5 ans de prison ferme.
En mai 2020, il a été arrêté, puis placé en garde en vue suite à une plainte déposée contre lui par un jeune homme se déclarant homosexuel qui l’accusait d’«agression sexuelle et séquestration» pour des faits remontant à fin 2018.

Recommandé pour vous