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Satsifecit d’El Othmani devant le Parlement : Pas de quoi rougir…

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« Ce bilan d’étape se caractérise par un nombre de réformes structurelles qui auraient un impact sur les gouvernements futurs », a déclaré Saad Eddine El Othmani lors d’une session commune entre les deux Chambres du Parlement, affirmant que le bilan d’étape est « qualitatif et positif ».
Pour le mandat 2016-2021, une transition méthodologique a été mise en place, a-t-il observé, affirmant que pour la première fois une grande importance a été accordée au contrat politique « qui nécessite des mécanismes précis de leadership, de mise en œuvre et de contrôle ».
S.E. El Othmani a estimé que pour cette étape, le gouvernement a pris nombre de mesures et décisions ayant eu un impact direct sur le citoyen. Selon lui, sur les 98% des mesures prises, 69% qui s’inscrivent dans la durée sont à un stade achevé, 24% sont en cours de réalisation, 2% sont en phase de démarrage, selon les dernières données arrêtées en avril.
Dans le détail, le chef de l’Exécutif s’est félicité de l’action de son gouvernement qu’il a qualifié de « social » en estimant qu’il a eu un intérêt particulier pour le développement humain et à favoriser la cohésion sociale, en citant à titre d’exemple « le système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, qui est l’une des principales réformes entreprises par notre pays dans le domaine de la promotion du développement humain ».
Le budget de l’éducation est passé de 54 milliards de dirhams (MMDH) à 77 MMDH en 2021, soit une augmentation de 33%, car « malgré le contexte de la pandémie et ses répercussions négatives sur les finances publiques, non pas seulement le budget de l’éducation a augmenté, mais celui de tous projets sociaux visant la cohésion sociale »,a-t-il déclaré à ce propos. Il a précisé que ces dernières années, le Maroc a enregistré une hausse dans le nombre de bénéficiaires du programme « Tayssir », l’opération « Un million de cartables », du transport scolaire et des cantines. Et ajouté que tout a été fait pour « une augmentation des cités et des restaurants universitaires, ainsi que des fonds qui leur sont alloués afin de fournir des services dignes aux étudiants ».
Concernant le secteur de la santé, S.E. El Othmani a indiqué que son gouvernement s’est attelé à augmenter les budgets et des postes budgétaires qui a augmenté de 1.700 à 4.000 par an pour atteindre 5.500 en 2021. Dans la fonction publique, la valorisation des ressources humaines a été lancée à travers un projet de loi sur la fonction publique dans le secteur de la santé, a-t-il encore fait remarquer.
Il a par ailleurs indiqué que le budget alloué à la santé a augmenté d’environ 25% entre 2016 et 2020, soit une amélioration de 7,27% au budget général de 2020, et que l’objectif sera d’atteindre les 10% à l’avenir.
Et de mentionner le projet de protection sociale, en estimant que son gouvernement l’a transformé en loi-cadre qui inclut la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) pour les années 2021 et 2022 au profit de 22 millions de personnes, ainsi que la généralisation des allocations familiales pour inclure près de 7 millions d’enfants en âge de scolarisation, bénéficiant ainsi à 3 millions de familles entre 2023 et 2024 avec 300 dirhams par enfant.
Le Parti de l’Istiqlal a appelé, lundi à la Chambre des représentants, au report de l’examen du projet de loi-cadre relatif à la réforme fiscale.
Noureddine Modiane, président du groupe istiqlalien s’est déclaré «surpris de l’approche hâtive» visant à adopter la loi-cadre n°69-19 portant réforme fiscale, à quelques semaines de la fin du mandat du gouvernement de Saad Eddine El Othmani.
Lors de la discussion générale du projet de loi, à la Chambre des représentants, le chef du groupe du parti de l’Istiqlal a souligné la nécessité de reporter les discussions et l’approbation de la loi et de permettre au prochain gouvernement de s’y pencher.
«Nous avons attendu 60 ans pour une loi similaire, et aujourd’hui nous essayons d’en discuter dans ce temps mort pour le gouvernement, cela est étrange», a-t-il relevé.
Le président du groupe istiqlalien à la Chambre basse a suggéré de«reporter la ratification après les prochaines élections, pour une loi-cadre plus qualitative et rationnelle, et en réponse aux contraintes de la réforme fiscale, notamment liées à la justice fiscale, aux problèmes du secteur informel, à la lutte contre les rentes, la corruption et l’enrichissement illicite».
A rappeler que le conseil des ministres présidé le 28 juin dernier par le Roi Mohammed VI avait adopté le projet de loi-cadre relatif à la réforme fiscale.

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