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Sit-in interdit devant le Parlement : L’AMPBP dénonce la répression

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L’Association marocaine de protection des biens publics (AMPBP) a dénoncé, dimanche, dans son communiqué, la restriction de son sit-in prévu la veille. Le bureau national de l’ONG qui s’indigne de la violation et de l’esprit et de la lettre de la Constitution rappelle que les acteurs qui ont répondu à son appel ont été dispersé par la force.

L’ONG a pointé du doigt un traitement contrasté entre les sit-in publics et «la tolérance à l’égard de la tenue d’événements, même dans des espaces fermés, par certains partis et associations proches des autorités».
«En période électorale et à l’annonce des résultats du scrutin, des festivités se sont tenues sans respect des mesures préventives [liées à la Covid-19, ndlr], au vu et au su des autorités qui ne sont pas intervenues pour les interdire», a rappelé l’AMPBP.
L’association a dénoncé le recours la force pour disperser son sit-in, tout en exprimant son inquiétude sur une interdiction qui s’accompagne du «retour aux institutions représentatives de mis en cause pour corruption et dilapidation de deniers publics, poursuivis ou contre lesquels des rapports officiels ont été dressés, dans le silence sur des pratiques contraires à la loi durant les élections et pendant la formation de conseils élus».
L’ONG a alerté aussi sur «les prémices pour classer les dossiers de corruption et perpétuer l’impunité d’élus impliqués dans des malversations». Dans la continuité de son action lors de la période électorale alertant sur l’impunité ou encore l’achat de votes, elle a insisté sur l’accélération du rythme des enquêtes judiciaires,«qui doivent être à la mesure de la gravité des délits de corruption».
Pour rappel, le sit-in auquel devait se joindre des organisations syndicales, politiques et de la société civile pour dénoncer les «primes de départ» que les ministres du gouvernement sortant devraient toucher. Une somme rondelette équivalent à la valeur de dix mois de salaire pour chaque ministre, cela sans parler de la retraite… En s’opposant à cette largesse, l’ONG rappelle que cette pratique«contribue à la création d’élites rentières qui œuvrent pour des intérêts personnels et non les intérêts supérieurs du pays».

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