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Sociétés cotées : Rebond significatif des revenus agrégés

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Les revenus agrégés des sociétés cotées ont affiché un rebond « significatif » de 13,5% au deuxième trimestre de 2021 contre seulement 1,3% au premier semestre de la même année, selon Attijari Global Research (AGR)

Dans son récent « Research report – Equity », AGR explique que quelque 57 sociétés cotées affichent une appréciation de leurs revenus contre seulement 13 émetteurs ayant accusé un repli de leur CA trimestriel, attribuant ce rebond à « un effet de base favorable » dans la mesure où le deuxième trimestre de 2020 a été marqué par une période de confinement strict qui a duré plus de 80 jours.
À l’analyse de l’évolution de l’activité des secteurs cotés au T2-2021, deux principales tendances émergent, relève la même source, citant les secteurs énergie, automobile et ciment qui affichent des performances commerciales positives, profitant du retour progressif à la normale de l’activité économique. A l’inverse, les secteurs banques et télécoms enregistrent de légers replis de leurs activités de 539 MDH, soit (-3,0%) et 148 MDH (-1,6%) respectivement. Par ailleurs, le document relève qu’au terme du 1er semestre 2021, la croissance des crédits à l’économie a connu une nette décélération à 3,7% par rapport à des progressions soutenues de plus de 5% sur les deux premiers semestres de la période 2019-2020. Un niveau de croissance qui demeure « en deçà » de la moyenne semestrielle observée au cours de la dernière décennie, soit de 5,0%.
« La décélération de la croissance des crédits à l’économie en 2021 ne constitue pas une véritable surprise à nos yeux. En effet, après avoir déployé un effort considérable en 2020 pour soutenir l’économie marocaine face au choc inédit du Covid-19, les banques seraient à priori plus regardantes à l’égard de la qualité de leurs créances », indiquent les analystes d’AGR. À l’image des crédits à l’économie, le secteur bancaire coté affiche une nette décélération de la croissance de son PNB consolidé au S1-21. Celui-ci affiche la plus faible progression semestrielle observée au cours des sept dernières années, soit de 1,4%.
« Selon notre lecture préliminaire des résultats semestriels des banques cotées, nous croyons en une bonne tenue de la marge sur commissions et de la marge d’intérêt. À l’opposé, le résultat des activités de marché aurait eu un impact négatif sur la croissance du PNB », souligne la même source. En effet, le portefeuille obligataire des banques a été pénalisé par un effet de base défavorable en raison de deux baisses successives du taux directeur durant le S1-20 conjugué à une dynamique relativement faible du marché obligataire durant l’année en cours.

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