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Sommet des économistes sur la durabilité : A. Guterres inquiet du réchauffement climatique

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Le chef des Nations Unies a averti que le monde avance « les yeux fermés vers la catastrophe climatique », alors que la pandémie en cours, la guerre en Ukraine et le manque de volonté politique absorbent les efforts de l’humanité pour ralentir le réchauffement de la planète.

« Il n’y a pas de façon aimable de le dire », a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, aux participants du Sommet des économistes sur la durabilité, affirmant que l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015 de limiter le réchauffement de la Terre à 1,5 degrés Celsius s’éloignait.

« Nous marchons les yeux fermés vers la catastrophe climatique et si nous continuons comme ça, nous pouvons dire adieu à l’objectif de 1,5°C. Celui de 2°C pourrait aussi être hors d’atteinte », s’alarme-t-il.

L’année dernière, un rapport explosif de l’Agence intergouvernementale internationale de l’énergie (AIE) a conclu qu’un monde à 1,5 ° C était incompatible avec tout nouveau développement pétrolier ou gazier ou avec de nouvelles centrales électriques au charbon.

Selon l’ONU, il faudrait réduire de 45% les émissions d’ici 2030 pour espérer limiter la hausse des températures à +1,5°C. Mais les émissions sont toujours en hausse et la planète a gagné en moyenne environ +1,1°C depuis l’ère préindustrielle, multipliant canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations catastrophiques.

« Le problème s’aggrave », a déclaré A. Guterres dans un message vidéo préenregistré, rappelant qu’en 2020, les catastrophes climatiques avaient déjà « chassé de leurs maisons 30 millions de personnes – soit trois fois plus que le nombre de personnes déplacées par les conflits ».

Ses commentaires sont intervenus quelques heures seulement avant que les 195 pays du GIEC ne lancent une réunion de deux semaines pour valider un rapport historique sur les options de réduction de la pollution par le carbone et d’extraction du CO2 de l’air.

Fustigeant une forme « d’optimisme naïf » à l’issue de la COP26 de Glasgow cet automne, le chef de l’ONU a qualifié de « folie » la dépendance persistante aux énergies fossiles. « Cette addiction aux combustibles fossiles nous conduit vers une destruction collective », a-t-il affirmé, à quelques heures du coup d’envoi d’une réunion de deux semaines visant à valider un rapport historique du Giec sur les scénarios permettant de limiter le réchauffement de la planète, déclinant les possibilités par grands secteurs et visant à augmenter stockage et absorption du carbone.

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