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Tel-Aviv presse Washington de faire pression sur Beyrouth : Le Hezbollah dans le viseur israélien

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Des responsables israéliens ont demandé, mardi 16 novembre, à l’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, de conditionner toute aide américaine au Liban à des restrictions imposées au Hezbollah.

Ces ingérences dans les affaires internes du Liban ont été faites alors que l’ambassadrice US a visité mardi les frontières nord et sud de la Palestine occupée avec des membres de l’establishment militaire, accompagnée de l’envoyé de l’entité sioniste à l’ONU, Gilad Erdan.
Israël a exigé auprès de L. Thomas-Greenfield que «le Hezbollah évacue sa frontière nord et que l’armée libanaise agisse pour stopper les efforts de production de missiles de précision du Hezbollah», ont rapporté les médias israéliens. Il réclame également que «les armes fournies au Hezbollah depuis l’Iran via la Syrie, soient empêchées de passer au Liban».
Les dirigeants israéliens ont également demandé à l’ambassadrice «d’intervenir dans les efforts déployés par la force de maintien de la paix des Nations Unies au Sud-Liban, la FINUL, pour accroître sa surveillance des zones sous contrôle du Hezbollah dans le sud du pays, soulignant que le Hezbollah semblait agir sans aucune entrave dans la région ».
Catastrophe de masse
Sur un autre plan, revenant sur les manœuvres du front intérieur qui ont eu lieu la première semaine de novembre, le général de division Meir Alran, réserviste des forces d’occupation israéliennes, a fait état de lacunes persistantes.
Il a déclaré dans une étude publiée par l’Institut israélien de recherche sur la sécurité nationale, que « le commandement du front intérieur et l’Autorité nationale d’urgence, ont manœuvré au cours de la première semaine de novembre, avec d’autres agences d’urgence », pour faire face à ce qui a été décrit comme « un scénario d’urgence général dans le but de renforcer les domaines de travail entre eux ».
Il a ajouté que « la manœuvre s’est concentrée sur d’importants défis fonctionnels en soi, cependant, il existe des lacunes dans la préparation à faire face aux urgences de sécurité et aux catastrophes de masse ». Il cite comme lacune « le fait de s’abstenir d’intégrer des civils dans la manœuvre, la faible sensibilisation du public à la nature des menaces, et les lacunes dans la fortification et les préparatifs d’une évacuation massive des civils ».
Selon lui, « jusqu’à présent, aucun progrès n’a été réalisé dans ce domaine, ce qui est indispensable pour protéger le front civil face aux capacités croissantes de l’ennemi, dirigé par le Hezbollah ».
« Dans toute confrontation attendue avec le Hezbollah, la zone civile, qui comprend des infrastructures vitales et la population dans tout Israël, sera très impliquée », a-t-il averti.
En outre, l’étude a souligné qu’une « défense efficace contre les armes courbes n’est pas suffisante pour donner une réponse complète », notant que « les pertes attendues seront sévères et réduiront considérablement la capacité d’Israël à remporter la victoire, même si la formation offensive du l’armée israélienne obtient des résultats clairs, ce qui est également douteux compte tenu de la confrontation avec le Hamas le mois de mai dernier ».
La même étude conclut que « les déclarations publiques et officielles concernant les progrès dans la préparation du front intérieur ne sont pas suffisantes, en l’absence de mesures pratiques requises, d’investir des budgets et d’intégrer les civils et les systèmes d’infrastructure vitaux dans la préparation agressive d’une confrontation sécuritaire », notant que « la situation décrite ici est pire dans tout ce qui concerne la préparation aux catastrophes de masse ».

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