#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Tension entre Paris et Londres : Les licences de pêche alimentent la brouille diplomatique

Previous slide
Next slide
La Grande-Bretagne a annoncé «convoquer l'ambassadrice française» après les menaces de rétorsion formulées par la France à propos des licences de pêche post-Brexit. La France laisse entendre que les Britanniques ne comprennent que le langage de la force.

Londres va convoquer l’ambassadrice de France après les menaces de rétorsion formulées par Paris au sujet des licences de pêche post-Brexit qu’elle reproche au Royaume-Uni d’accorder en trop petit nombre, a annoncé le gouvernement britannique.
Soulignant que le Royaume-Uni juge les actions envisagées par la France «injustifiées», la responsable de la diplomatie britannique Liz Truss a donné pour instruction à sa secrétaire d’Etat chargée de l’Europe, Wendy Morton, de «convoquer l’ambassadrice française», a annoncé un porte-parole du gouvernement britannique dans un communiqué.
«Nous regrettons le langage de confrontation qui a été constamment utilisé par le gouvernement français sur cette question, qui ne facilite pas la résolution des choses», a ajouté le porte-parole.
Le ton est rapidement monté le 27 octobre après l’annonce par la France de l’entrée en vigueur de premières mesures de rétorsion – renforcement des contrôles et interdiction pour les bateaux britanniques de débarquer dans les ports français – contre les îles anglo-normandes et le Royaume-Uni à compter du 2 novembre, si les pêcheurs français n’obtiennent pas d’ici là plus de licences pour pêcher dans leurs eaux. «Nous répétons que le gouvernement a accordé 98% des demandes de licences de la part de navires de l’UE pour pêcher dans les eaux du Royaume-Uni et comme nous l’avons clairement indiqué, examinerons tout élément de preuve pour ceux qui restent», a ajouté la même source, citant de nouveau un chiffre contesté par la France, qui parle de 90%.
Le conflit sur les licences de pêche entre la France et le Royaume-Uni dans le sillage du Brexit a connu un nouvel épisode le 27 octobre avec la verbalisation de deux navires britanniques au large du Havre. Le premier a refusé d’obtempérer tandis que le second ne disposait pas de licence pour pêcher dans les eaux françaises, entraînant son déroutage à quai et la remise à l’autorité judiciaire, selon un communiqué du ministère de la Mer.

Recommandé pour vous