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Tension maroco-espagnole : L’espion J. Dezcallar vole dans les plumes de P. Sanchez

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L’ancien patron des services espagnols, Jorge Dezcallar, reconverti en romancier, n’a pas la langue dans la poche dès lors qu’il est question des relations maroco-espagnoles. Il vient de bousculer l’Exécutif espagnol pour avoir mis à mal « la bonne entente » entre Rabat et Madrid.

Dans un entretien réservé à El Cierre Digital sur son dernier roman paru sous le titre « Espia Accidental », l’ancien chef du Centre national d’intelligence (CNI) de 2001 à 2004, a une fois de plus plaidé pour une bonne entente avec Rabat. «Les relations avec le Maroc sont d’une importance vitale. Le Maroc et l’Espagne ont le même ennemi, à savoir : le terrorisme et cela ne s’oublie pas», a-t-il assuré au média ibérique d’investigation.
En fin connaisseur du Maroc, pays où il a officié es qualité d’ambassadeur, J. Dezscallar a convenu que «parfois, les relations n’ont pas été faciles car il y a des choses sur lesquelles nous ne serons jamais d’accord comme Ceuta et Melilla, ce qui est logique». Toutefois, a-t-il expliqué «de par mon expérience à la tête du CNI, je peux dire qu’ils (les Marocains) nous ont toujours aidés et que les relations ont été bonnes». Soulignant que «même lorsque l’incident du Perejil (juillet 2002, ndlr) s’est produit au niveau politique et que tout est devenu très tendu, les services secrets espagnols et ceux de Rabat sont restés en contact».
L’homme qui rappelle à bien des égards son alter ego britannique John le Carré n’a pas été tendre avec l’exécutif de coalition de gauche pilotée par Pedro Sanchez. Lequel a fait preuve d’«erreur» en adoptant la politique «de deux voix du gouvernement» sur la question des relations avec le royaume.
Pour rappel, entre Rabat et Madrid, la tension sourd toujours depuis le fameux épisode de Brahim Ghali qui a conduit les relations entre les deux pays au bord de la rupture avec le rappel de l’ambassadrice du Maroc à Madrid, encore effectif. Le Maroc exigeant depuis de l’Espagne de prouver, dans les faits, l’entente cordiale devant présider aux relations entre les deux pays voisins. Valeur aujourd’hui, Madrid persiste à louvoyer même si « l’affaire Ghali » s’est soldée par le remplacement du titulaire du portefeuille des Affaires étrangères.

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