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Tension russo-occidentale : Washington remet une couche !

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Les pourparlers qui se sont déroulés cette semaine n'ont pas entraîné de détente entre les États-Unis et la Russie sur le dossier ultrasensible de l'Ukraine. Bien au contraire : Washington accuse Moscou d'avoir positionné des agents secrets en territoire ukrainien pour mener des actes de sabotage, en prélude à une « intervention » militaire russe.

On est face à des accusations très graves à l’encontre de Moscou qui enveniment encore davantage les relations hypertendues entre Russes et Américains. Selon Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, la Russie envisage de créer « de toutes pièces » un prétexte pour une invasion de l’Ukraine, en cas d’échec de la solution diplomatique. Ajoutant que « des agents entraînés à la guérilla urbaine et à l’utilisation d’explosifs » ont été « prépositionnés » pour mener des opérations en Ukraine.
Ces activités de sabotage seraient menées, selon les renseignements avancés par la Maison Blanche, quelques semaines avant le déclenchement d’une invasion militaire. « Nos informations indiquent également que des acteurs russes influents commencent déjà à inventer des provocations ukrainiennes dans les médias d’État et les réseaux sociaux pour justifier une intervention russe et des divisions en Ukraine. Par exemple, des officiels russes et des gens influents mettent en avant des récits sur la détérioration des droits humains en Ukraine et le militantisme croissant de leaders ukrainiens. Ces récits dans les médias accusent aussi l’ouest de faire monter la tension, ils mettent en avant des problèmes humanitaires en Ukraine – qu’une intervention russe pourrait régler. Ils font la promotion du patriotisme russe pour encourager le soutien de l’opinion russe à une action militaire. Au mois de décembre, les contenus en langue russe sur les réseaux sociaux qui mettent en avant ces récits ont augmenté à presque 3 500 publications par jour. C’est trois fois plus qu’en novembre », explique la partie US.
Moscou a aussitôt rétorqué en assurant que ces accusations « gratuites », sont dénuées de tout fondement.
Et comme pour étayer la plausibilité de ce scénario, l’Ukraine a affirmé vendredi avoir être la cible d’une cyberattaque de grande ampleur, laquelle pourrait avoir été menée par des services de renseignement russes, selon le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
Ainsi, en dépit du marathon des discussions menées la semaine qui s’écoule entre la Fédération de Russie et les pays occidentaux, tout prête à croire que la tension est loin d’être retombée. Bien au contraire.

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