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Terrorisme dans le Sahel : Les militaires de la CEDEAO se concertent à Abidjan

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Abidjan accueille de mercredi à vendredi, la 41e réunion du Comité des chefs d'état-major de la Cédéao. Les haut-gradés évoqueront ensemble la reconfiguration de l’opération Barkhane et ses possibles conséquences dans la sous-région, toujours en proie à des attaques terroristes récurrentes.

Les chefs d’état-major de la Cédéao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) souhaitent mettre en place rapidement des outils de coopération inter-étatique pour parer à une menace terroriste qualifiée de « grandissante ». Approche collective, opérations conjointes, échanges de renseignements… autant de points à l’ordre du jour. Pour Téné Birahima Ouattara, ministre ivoirien de la Défense, qui craint le retrait progressif des troupes française au Sahel, il est nécessaire de tenir compte « des menaces multiformes, hybrides et transnationales ».
Le même responsable relève que « la redéfinition de la posture des partenaires au Sahel, notamment Barkhane, s’accompagnera immanquablement d’un bouleversement dans la riposte au terrorisme dans cette région et bien au-delà. Dans ce sens, l’anticipation de cette nouvelle donne, s’impose pour la préservation du fragile équilibre dans ces zones (…) ». Il a exprimé aussi sa conviction, partagée par les autres partenaires de la Cédéao, que « les opérations conjointes sont la solution. Nous avons à faire à des groupes armés qui passent d’une frontière à l’autre, en fonction des actions menées. Il est évident que, pour pouvoir mieux sécuriser nos hommes, il nous faut agir ensemble », a-t-il laissé entendre.
Interrogé sur le risque d’expansion des activités des groupes terroristes actifs au Mali, au Burkina Faso au Niger, vers les pays côtiers du Golfe de Guinée, le général ivoirien Lassina Doumbia se dit néanmoins confiant et sans inquiétude. Pourtant, les récentes attaques au nord de la Côte d’Ivoire, à Tehini ou à Kafolo, font craindret que la forêt de la Comoé, à la frontière avec le Burkinan ne facilite les incursions.
Le nombre d’attaques terroristes au Sahel a augmenté de 250% entre 2018 et 2020. 2 440 civils et 1 000 militaires ont été tués au cours de ces attaques. En 2021, la situation sécuritaire ne s’est pas améliorée.

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