Au total, quatre personnes ont été arrêtées dans les provinces de Cadix, Murcie et Almería. Le réseau a obtenu plus de 1 200 000 euros de bénéfices, en utilisant «des bateaux précaires de type patera, avec lesquels ils transportaient des migrants sur la côte espagnole», poursuit la même source, précisant que chaque migrant payait en moyenne 1 500 euros.
Les bateaux effectuaient plusieurs rotations pour transporter plus de migrants en Espagne, alors que le réseau facilitait leur retour au Maroc pour maintenir ce trafic d’êtres humains. Les personnes visées étaient principalement des candidats ayant déjà tenté de migrer de manière irrégulière, parfois cachées dans la cabine d’un camion et même parmi dans les bagages, explique-t-on.
Les détenus ont été accusés de «crimes d’appartenance à une organisation criminelle et crimes contre les droits des citoyens étrangers», conclut la même source.