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Troisième attaques anti-US en Syrie : Un axe de résistance prend forme de Bagdad à Damas

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Des sirènes d’alarme ont retenti dans la base et un incendie s’y est déclaré. Un responsable militaire américain a confirmé que les forces de son pays dans l’est de la Syrie ont été « indirectement attaquées avec des armes à feu », selon l’agence Reuters.
Le jeudi 8 juillet dernier, une autre base américaine illégale située sur le champ pétrolier d’al-Omar dans la même province avait fait l’objet d’une attaque au drone. Soit la troisième attaque anti-US en l’espace de quelques jours. Dans l’une de ces attaques, des grenades propulsées avaient été utilisées.
Les États-Unis qui détiennent une douzaine de bases militaires en Syrie, sans le consentement de Damas, en ont installé quelques-unes sur les plus importants gisements d’hydrocarbures dans l’est syrien, occupé par les milices collaboratrices à majorité kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS). Les autorités syriennes accusent constamment les États-Unis de piller leur pétrole et gaz en l’acheminant par le Kurdistan irakien.
Les bases US en Syrie et en Irak font l’objet d’une recrudescence d’opérations hostiles, depuis le raid américain meurtrier il y a quelques jours sur la région d’AlBoukamal , frontalière entre les deux pays et au cours duquel 5 combattants du Hachd al-Chaabi ont été tués sur le côté irakien de la frontière, et 5 civils du côté syrien.
La présence américaine est décriée par d’importantes composantes irakiennes qui réclament le retrait de toutes les forces étrangères, et ce depuis le raid américain meurtrier du 3 janvier 2020 qui a coûté la vie au numéro deux du Hachd al-Chaabi Abou Mahdi al-Mohandes aux côtés du chef de la force al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne le général Qassem Soleimani.
Cette demande avait été ratifiée par une résolution votée à la majorité dans le parlement irakien, puis dans deux lettres adressées au Centcom et au Conseil de sécurité de l’Onu par l’ex-Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi.
Mais les États-Unis refusent de se retirer de ce pays riche en hydrocarbures et à la position géographique stratégique et opèrent des redéploiements partiels qui ne changent rien à leurs projets dans ce pays.

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