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Un sit-in de solidarité avec S. Raïssouni : Et une mise au point de la DGAPR

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Le comité de soutien de Souleimane Raissouni, a organisé un sit-in de solidarité devant le portail de la prison locale d’Ain Sebaa, où est détenu le journaliste, condamné le 9 juillet dernier, à 5 ans de prison pour «viol avec violence et séquestration » contre un individu.

En réaction à cette manifestation, la délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), a tenu à apporter les précisions suivantes pour «éclairer l’opinion publique»:
– Concernant l’allégation selon laquelle «ledit détenu se voit refuser son transfert à l’hôpital externe pour soins, c’est l’intéressé lui-même qui refuse de se rendre à l’hôpital depuis la date du 30 juin 2021, et il refuse également de permettre au personnel médical de l’établissement de mesurer ses indicateurs vitaux.
– Quant à «le priver de voir sa femme et son enfant», la DGAPR confirme que les visites familiales ont été totalement suspendues, à compter de la date du 19 juillet 2021, en lien avec la situation épidémiologique dans notre pays.
Le détenu, souligne également la délégation, avait auparavant refusé de sortir voir sa femme et son avocat, si un fauteuil roulant ne lui est pas fourni, alors qu’en même temps, il se déplaçait normalement entre les installations et les étages de l’établissement. « Quand il a compris que son stratagème ne marchait pas, il a commencé à aller à pied à la rencontre de son avocat», soutient la délégation.
Pour la DGAPR, la «manifestation de solidarité avec le détenu, initiée par un groupe de personnes sans conscience ni sens du patriotisme, est devenue une mascarade qui ne peut plus tromper l’opinion publique, qui a pris conscience de l’agenda et des buts cachés qui les animent».
Ils le font, en sachant pertinemment que c’est le détenu qui refuse de laisser prendre ses indicateurs vitaux, de se laisser transporter à l’hôpital, et de recevoir la visite sa défense et de sa femme, exigeant un fauteuil roulant, alors qu’il pouvait se déplacer normalement.
Ils le font alors qu’ils savent qu’il lui est impossible de marcher après 117 jours de sa prétendue grève de la faim, et s’il refuse constamment d’être emmené à l’hôpital c’est parce qu’il sait qu’il n’observait aucunement un grève de la faim, et se nourrissait régulièrement, comme l’avait précédemment expliqué la DGAPR.

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