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Villes sans bidonvilles : Au moins 90.000 familles restent à reloger

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Fatima Ezzahra El Mansouri, ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, a indiqué, mardi à Rabat, que le nombre de bénéficiaires du programme «Villes sans bidonvilles» a dépassé à ce jour, 300 000 familles, pour une enveloppe financière de 40 milliards de dirhams (MMDH). Le ministère a contribué au programme à hauteur de 10 MMDH, a-t-elle ajouté. Mais on est encore loin du compte, les bidonvilles résistent toujours…

En réponse à une question centrale lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, la ministre a noté qu’environ 150 000 familles n’ont pas encore bénéficié dudit programme, dont 60 000 dossiers en cours de traitement. Elle a fait savoir que son département a approuvé, au titre de l’année en cours, deux nouvelles conventions pour un coût global de 1,5 MMDH, le but étant d’améliorer les conditions de vie de 12 613 familles vivant dans des bidonvilles. Et de relever le phénomène des bidonvilles est à 70% concentré à Témara, Casablanca, Marrakech, Salé, Guercif, Larache et Skhirat.

Lancé en 2004, le programme «Villes sans bidonvilles» constitue l’une des grandes priorités du gouvernement, a affirmé F.Z El Mansouri, précisant qu’à ce jour, 59 villes sur les 85 ciblées par le programme ont été déclarées sans bidonvilles. La ministre a indiqué que 29 000 hectares du foncier public ont été alloués à ce programme depuis son lancement en 2004. Elle a cependant souligné la difficulté d’atteindre les objectifs du programme qui ont été fixés en 2010 vu la liaison du phénomène à la dynamique de l’urbanisation et de la migration.

S’agissant des solutions proposées, la responsable a indiqué qu’en ce qui concerne les familles contractuelles, il sera procédé à l’accélération de la réalisation des projets, l’accélération du processus de relogement effectué sous la responsabilité des autorités locales. Quant aux familles non contractuelles, ajoute la ministre, une nouvelle vision a été adoptée, s’appuyant sur les nouvelles technologies en vue d’assurer le recensement, créer un registre national unifié des bénéficiaires, reloger sur place ou en périphérie dans la limite du possible et renforcer le partenariat entre les secteurs privé et public.

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