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Vive tension en Palestine occupée : Scènes d’émeutes où Intifada à venir ?

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La radio israélienne Kan a rapporté dimanche, l’arrestation d’une centaine de Palestiniens, à la suite des manifestations dans la région occupée du Néguev, condamnant la destruction de leurs terres. Parmi les détenues, on décompte aussi des enfants.

La radio israélienne a indiqué que « le tribunal d’occupation a prolongé la période de détention de plus de 50 détenus palestiniens, tandis que les autres ont été libérés en échange d’une détention à domicile, tandis que les tribunaux d’occupation continuent d’examiner les recours qui lui ont été soumis par la police d’occupation et par les avocats des détenus ».
Il est à noter qu’un certain nombre de jeunes Palestiniens ont été blessés et d’autres ont été arrêtés lors de raids lancés par les forces d’occupation dans le Néguev.
Les jeunes du Néguev continuent de faire face aux attaques des forces d’occupation israéliennes, en particulier dans les villages de Tel Shebaa et Shekib al-Salam, et la police israélienne a dispersé des manifestants palestiniens à Tel Sheba qui ont lancé des feux d’artifice et des bouteilles sur les forces d’occupation.
Par ailleurs, des combattants de la résistance palestinienne ont affronté les attaques des forces d’occupation à Jabal Sabih dans la ville de Beita, au sud de Naplouse en Cisjordanie. Les résistants armés de mitrailleuses ont affronté ces forces à l’avant-poste de la colonie « Avitar » au sommet de la montagne, ce qui a incité l’occupation à renforcer sa présence sur place après avoir lancé une série de bombes lumineuses dans la région.
Les forces d’occupation ont également lancé une campagne de raids dans un certain nombre de régions en Cisjordanie, dont Bethléem, où elles ont arrêté cinq Palestiniens, dont des détenus libérés. Parmi les détenus figuraient 4 du camp de Dheisheh. Les forces d’occupation ont également arrêté le chef du Front populaire, Husam Raza, de l’ouest de Naplouse, et le détenu libéré, Iyad Taqatqa, de Beit Fajjar. Et ont fermé dimanche, la porte de fer située à l’entrée de la ville de Naqoura, près de la colonie « Shave Shomron », au nord-ouest de Naplouse.
Le maire de Sebastia, Muhammad Azem, a déclaré que « les forces d’occupation ont fermé la porte, qui constitue un débouché principal pour les citoyens voyageant entre les gouvernorats de Jénine et de Naplouse, après que les habitants aient réussi de l’ouvrir plus tard ». Il a ajouté que « les forces d’occupation ont répandu leurs soldats à proximité de la porte, sachant que la ligne de circulation à travers la ville de Sebastia a été déviée vers la ville de Naplouse ».
Parallèlement, les médias israéliens ont rapporté les craintes de l’establishment sécuritaire quant au développement de la résistance à Jénine, qu’il a qualifiée de capitale du terrorisme en Cisjordanie.
Selon le rapport du Centre israélien « Yrushalmi », le « Hamas » est devenu une source de menace pour l’autorité, et il cite des sources de sécurité israéliennes avertissant que « l’armée israélienne pourrait éventuellement se trouver contrainte de mener une opération militaire majeure en Jénine à la lumière de l’incapacité des autorités à contrôler la situation » selon leurs termes.
Il convient de noter que les forces d’occupation ont imposé un siège aux citoyens des villes et villages au nord-ouest de Naplouse depuis la mi-décembre et ont entravé leur mouvement, après le meurtre d’un colon près du site de la colonie évacuée « Homash » sur la route entre Jénine et Naplouse.
Grognes des détenus
On signale aussi que les détenus palestiniens dans les geôles de l’occupation de l’occupation israélienne ont décidé d’entamer, ce lundi 17 janvier, une grève de la faim, en protestation à la négligence médicale contre leur collègue Nasser Abou Hmayed. Les grévistes exigent la libération du prisonnier palestinien dans le coma depuis 13 jours.
La Commission des martyrs et des détenus palestiniens a précisé que l’état de santé d’Abou Hmayed est critique en raison de sa lutte contre le cancer du poumon.
La mère d’Abou Hmayed a elle aussi entamé, depuis quelques jours, une grève de la faim, jusqu’à ce que son fils soit libéré afin de recevoir les soins nécessaires.
Les prisonniers administratifs dans les geôles de l’occupation israélienne, qui sont au nombre d’environ 500, poursuivent le boycott des tribunaux de l’occupation dans le cadre de la lutte contre la politique systématique de détention administrative. Les forces d’occupation israélienne détiennent 4 600 Palestiniens, selon le club des prisonniers.

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