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ZLECAF:Un rôle majeur dans les échanges Maroc-Nigeria, selon l’ASMEX

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La zone de libre-échange africaine (Zlecaf) jouera un rôle majeur dans le développement des échanges entre le Maroc et le Nigéria, qui ont la responsabilité de “tirer vers le haut” le Continent, ont souligné les participants à un webinaire organisé par l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Abuja.

Dans son mot d’ouverture adressé aux 200 entreprises présentes lors de ce webinaire intitulé “Morocco-Nigeria: Enhancing opportunities for your business”, Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’ASMEX, a souligné que les opportunités d’investissement existent partout, mais il faut savoir comment les saisir et en tirer le meilleur, notamment grâce à la Zlecaf qui a pour but de renforcer les échanges entre les pays du continent en général et les échanges entre le Maroc et le Nigéria en particulier.
Cité par un communiqué de l’ASMEX, H. Sentissi a relevé que le Nigéria constitue l’un des plus grands marchés économiques d’Afrique avec lequel le Maroc s’est engagé sur plusieurs chantiers importants. Et d’ajouter que les échanges commerciaux et les échanges d’expériences entre le Maroc et le Nigéria doivent se faire “de manière plus régulière” afin de faire avancer le continent et fructifier la coopération Sud-Sud.
Pour sa part, Moha Ouali Tagma, ambassadeur du Maroc au Nigéria a fait état des grands projets communs entre les deux pays. Pour lui, la visite Royale au Nigéria en 2016 et celle de Muhammadu Buhari au Maroc en 2018 ont marqué un moment historique dans l’histoire des relations entre les deux pays et ont pour but de donner une toute autre dimension à la coopération Sud-Sud, en plus de donner une toute autre dimension aux coopérations commerciales et économiques entre les deux pays. Il a, en outre, souligné que parmi les conventions signées, deux concernent le gazoduc et la production d’engrais, lesquelles “en disent long sur les intentions des deux pays”, notant qu’il est attendu que la Zlecaf “facilitera la libre circulation des biens et services et renforcera les échanges d’expertises”. Le méga projet de gazoduc (5600km), acté cinq ans auparavant, lors de la visite du Souverain au Nigéria, aura par ailleurs “un grand impact sur les relations entre les deux pays”, a-t-il souligné, ajoutant que toutes les composantes de son écosystème ont entamé le travail après avoir analysé sa faisabilité en toutes circonstances.
L’ambassadeur a aussi profité de cette rencontre pour lancer un appel aux acteurs économiques entre les deux pays pour privilégier les échanges sud-sud afin de concrétiser cette collaboration dans un esprit win-win, fait savoir le communiqué.
Dans le même sillage, Saloua Karkri, présidente de la Commission Afrique de l’ASMEX, a relevé que “deux priorités persistent aujourd’hui, mettre en place un observatoire de commerce extérieur et étudier les opportunités d’investissement et d’export, suite à l’entrée en vigueur de la Zlecaf qui offre d’importantes potentialités en comprenant un peu plus d’un milliard de consommateurs” rappelant à cet effet, l’impératif de profiter de toutes les opportunités offertes par le contexte et le bon climat des affaires dans les deux pays.
Selon l’ASMEX, les chiffres actuels des échanges entre le Maroc et le Nigéria “ne sont pas suffisants et ne reflètent pas du tout l’impact” des deux pays sur le continent mais le potentiel de développement est “considérable” et les deux parties sont déterminées à rattraper le temps perdu depuis les visites des Chefs d’État.
Les importations du Maroc depuis le Nigéria ont connu d’importantes baisses sur la période 2013-2020. Le Maroc a commencé à exporter des produits électroniques du Nigéria à partir de 2019 et qu’il est actuellement le 43e fournisseur du Nigéria, tandis que ce dernier est le 65e fournisseur d Maroc, précise le communiqué. Le marché Nigérian est très prometteur pour les exportateurs marocains et comporte d’importants secteurs à forts potentiels d’exportation, non exploités comme celui de l’industrie mécanique et métallurgique (IMM), de l’Automobile, de l’Électronique/Électrique, de la Chimie-Parachimie en plus du marché Agroalimentaire et pêche qui présente d’innombrables opportunités pour les investisseurs et exportateurs marocains, relève l’ASMEX.
Ce webinaire fait suite aux récents échanges entre le Royaume et le Nigeria et le grand développement des relations bilatérales économiques entre Rabat et Abuja. Dans ce sens et afin de déterminer comment insuffler plus de dynamisme et générer plus d’investissement, ce webinaire a réuni plusieurs personnalités actives en matière de diplomatie économique en plus des experts et des opérateurs eux-mêmes désireux d’activer les leviers qui dynamiseront davantage les relations bilatérales, souligne le communiqué.
Cette rencontre a connu notamment la présence du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Abuja, Al Mujtaba Abubakar, l’ambassadeur du Nigéria au Maroc, Bachir Ibrahim Salah El Husseini, directeur de la défense et de la réglementation commerciale au ministère de l’Industrie et du Commerce, Said Maghraoui, directrice export à l’AMDIE, Meriem Kabbadj, représentant de la Commission nigériane de la promotion d’investissements, Emeka Offor et le professeur Adesoji Adesugba, directeur général de la Nigeria Export Processing Zones Authority (NEPZA).

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