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Espionnage des réseaux sociaux : Israël pointé du doigt par Meta

Meta a expliqué avoir «mis hors d'état de nuire» des entreprises qui pratiquaient «la surveillance pour le compte d'autrui» sur les réseaux sociaux que possède le groupe. La majorité des structures en cause ont été géolocalisées en Israël.

«Nous avons mis hors d’état de nuire sept entités qui ciblaient des personnes sur Internet dans plus de 100 pays», s’est félicité le 16 décembre le groupe Meta qui détient notamment les plateformes Facebook, Instagram ou encore Whatsapp.
Le groupe californien a en effet publié un communiqué dans lequel il résume ses récentes actions en matière de lutte contre «la surveillance pour le compte d’autrui», qu’il décrit comme une activité ciblant notamment des journalistes mais aussi des opposants politiques. Au total, il s’agirait de près de 50 000 cibles que Meta affirme avoir alerté «pour les aider à renforcer la sécurité de leurs comptes».
Le groupe a mis en ligne un rapport où sont détaillés les résultats de son enquête. Une majorité de structures géolocalisées en Israël Parmi les entités que l’entreprise US affirme avoir débusquées, figurent notamment les noms de firmes basées en Israël telles que «Cobwebs Technologies, Cognyte, Black Cube et Bluehawk CI», ainsi qu’énumérées par l’AFP. Est également épinglée la firme Cytrox, présentée par Meta comme une compagnie de Macédoine du Nord, qui dispose néanmoins de bureaux en Israël.
Une géolocalisation qui fait écho au scandale NSO, ce groupe israélien qui s’est retrouvé en juillet 2021 au cœur d’une affaire d’espionnage ciblé dont auraient fait les frais au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits de l’Homme ou encore 65 chefs d’entreprise à travers le monde. Apparaissent par ailleurs une entité indienne, BellTroX, ainsi qu’«une entreprise inconnue en Chine». Ainsi que l’a rapporté l’AFP, les entreprises en cause peuvent récupérer des données sensibles comme des mots de passe, des numéros de téléphones, des photos, vidéos et messages. Elles peuvent aussi activer les micros, caméras ou les fonctions de géolocalisation pour mieux espionner. L’agence de presse.
Une des société ciblées par Meta, Black Cube, a démenti auprès de l’AFP les accusations la visant, affirmant ne mener aucune opération de piratage informatique ou même évoluer dans le «cybermonde». Black Cube assure être un cabinet d’assistance juridique utilisant des méthodes légales pour obtenir des informations sur des contentieux.

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