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Espionnage en Iran : Des agents du Mossad écroués

L’agence de presse iranienne Fars news a révélé que trois espions du Mossad israélien ont été arrêtés dans les provinces du Sistan et Baloutchistan, à l’est de l’Iran, selon une décision judiciaire. Les agents arrêtés sont liés à la publication de certaines informations et documents, précise l’agence.

En mars dernier, la direction de la sécurité iranienne dans la province d’Azerbaïdjan au nord-ouest de l’Iran a annoncé le démantèlement d’un réseau d’espionnage travaillant pour l’entité sioniste dans l’ouest de l’Iran. Le réseau d’espionnage recrutait des personnes « pour mener des opérations de sabotage à l’intérieur de l’Iran ».

Ce mois même, les médias iraniens ont révélé que « des officiers du Mossad ont tenté d’accéder aux centrifugeuses IR6 de l’installation nucléaire de Fordow ».
Pour ce faire, « le Mossad a recruté le voisin d’un travailleur de l’usine de Fordow, qui a été formé à un équipement spécial qui lui a été livré », ont précisé ces médias selon lesquels « le réseau prévoyait de mettre en œuvre son plan avant le nouvel an Norouz ».

Selon la télévision d’État iranienne tous les paiements à ces agents ont été effectués en espèces pour éviter de retrouver leurs sources.

Par ailleurs, le général de brigade Alireza Tansari, commandant de la force navale des Gardiens de la révolution, a affirmé que « Washington a fait savoir qu’il est prêt à des concessions si l’Iran abandonne la vengeance pour le martyr Qassem Soleimani », soulignant que « sa vengeance est inévitable ». Le général iranien a noté que « c’est l’Iran qui déterminera l’heure et le lieu de la vengeance ».

Le général a ajouté que « l’ennemi nous a adressé des messages selon lesquels, si l’Iran renonce à se venger de Soleimani, il fera des concessions ou lèvera certaines sanctions, il s’agit de fausses illusions », tout en rappelant que « le guide suprême iranien Ali Khamenei a souligné la nécessité de la vengeance, et donc cette question est non négociable. »

Un porte-parole du département d’État américain a déclaré que « si l’Iran veut une levée des sanctions plus globale dépassant le cadre du plan d’action global conjoint (l’accord nucléaire), il doit répondre aux autres préoccupations de Washington, qui ne sont pas abordées dans l’accord », selon ses termes. « Si Téhéran ne veut pas utiliser ces pourparlers pour résoudre d’autres problèmes bilatéraux, en dehors de l’accord nucléaire, nous sommes convaincus que nous pourrons rapidement parvenir à un accord sur le plan et commencer à remettre en œuvre l’accord… L’Iran devra prendre un décision », a-t-il ajouté.

Concernant les derniers développements des pourparlers de Vienne, Hussein Amir Abdellahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a confirmé que « les moyens de règlement diplomatique fonctionnent bien dans les pourparlers de Vienne sur l’accord nucléaire ». Il a déclaré, lors d’un appel avec son homologue syrien, Faysal Meqdad, que « la diplomatie fonctionne bien dans les pourparlers de Vienne sur l’accord nucléaire », notant que « Téhéran n’est pas loin de parvenir à un bon accord durable ».

Au début de ce mois, le chef de la diplomatie iranienne a annoncé que « de grands progrès ont été réalisés dans les négociations de Vienne », mais « il reste encore des questions importantes en suspens entre l’Iran et les États-Unis, à propos desquelles des messages sont échangés, par l’intermédiaire du chef négociateur de l’Union européenne. »  A. Abdellahian avait confirmé que « la suppression des noms des personnalités iraniennes et des gardiens de la révolution de la liste des sanctions américaines est la chose la plus importante qui a été discutée à Vienne ».

Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré de son côté que « des pourparlers sont en cours pour retirer les Gardiens de la révolution iraniens de la liste terroriste américaine ». « La situation actuelle (leur inscription sur la liste des terroristes) n’a pas du tout rendu le monde plus sûr », a-t-il souligné.

Mohammad Eslami, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a annoncé mercredi, que « les questions techniques liées aux négociations de Vienne ont été réglées et identifiées, à l’exception des questions politiques qui restent en suspens car elles relèvent de la responsabilité du ministère des Affaires étrangères . »

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