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Twittomania politique : Les leaders du PI et du PJD réactifs

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La maîtrise de Twitter par les cadors de la politique obéirait à la logique des deux vitesses. Une étude élaborée par l’IMIS fait la part belle au PI et au PJD alors que RNI, PAM et PPS doivent faire des efforts. Il faut dire que l’infobésité qui avait marqué le mandat de Donal Trump n’est pas reproductible…

L’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) vient de publier une note qui évalue l’influence de cinq formations politiques marocaines sur Twitter. Il s’agit du Parti de la justice et du développement (PJD), du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti de l’Istiqlal (PI), du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS).
Intitulée «Contribution à la connaissance du processus d’influence dans les réseaux sociaux : cas de cinq partis marocains sur Twitter», la note a été réalisée par le docteur Mohamed Benabid, enseignant chercheur et co-fondateur de l’IMIS. Cette étude a recueilli et analysé près de 30 000 observations sur une période de plus de quatre ans, entre le 5 avril 2017 et le 19 août 2021. Ces données ont permis d’établir un réseau d’utilisateurs, leurs liens et leurs relations avec chacun des cinq réseaux des partis étudiés.
M. Benabid a pu dans mettre en avant la maîtrise des formations politiques des flux d’informations qui les concernent sur la plateforme Twitter. «Les résultats permettent ainsi d’observer que les leaders de deux partis, l’Istiqlal (Nizar Baraka) en premier, suivi du PJD (Saad Eddine El Othmani) sont particulièrement bien positionnés sur leurs réseaux respectifs (…) Les secrétaires généraux de deux autres formations (PAM et PPS) arrivent également à se placer dans le top five des comptes influents, mais pas sur l’ensemble des centralités et avec des tailles de réseaux de moindre envergure», en a-t-il conclu.
Cette domination n’est cependant pas pour lui de bon augure, «en ce sens qu’elle laisse penser que le reste des audiences joue un faible rôle dans la transmission d’informations ou la connexion avec d’autres utilisateurs dans les conversations». Si la nature de l’étude n’a pas permis de mettre en avant des chambres d’échos, le chercheur a pu souligner qu’«une fragmentation des structures des réseaux des cinq formations est perceptible».

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